LES COMMODITES
 Mon grand-père avait construit un avancée devant la porte des WC qui s'ouvrait à l'extérieur et qui n'étaient pas chauffés. . On ne s'y attardait pas en hiver.
       Il n'y avait pas de douche ni de salle de bain. C'est dans la buanderie, qui elle aussi s'ouvrait sur la cour, que le samedi nous prenions notre bain. Ma mère chauffait une grande bassine sur le poêle à charbon qui servait à cuire la nourriture du cochon et versait l'eau chaude dans une baignoire en Zinc. Les enfants se lavaient en premier, puis la mère et ensuite le père, et ceci toujours avec la même eau. En sortant du bain en s'entourait d'une grosse couverture et courrait à toutes jambes à travers le jardin pour rejoindre la chaleur de la cuisine.
avancée en bois
Vue sur l'avancée en bois construite contre la maison pour pouvoir aller aux toilettes sans se mouiller.

 Mais la semaine la famille se lavait dans l'évier de la cuisine cachée derrière un paravent que l'on dépliait à cette occasion.
     Le chauffage provenait d'un poêle à charbon situé dans la cuisine. Les chambres n'étaient pas chauffées et ma mère ouvrait en grand les fenêtres, même en hiver. Le soir on entrait donc dans des draps glacés.
      Chaque famille de mineurs avait droit à une certaine quantité de charbon qu'il fallait chercher au "carreau" de la mine. Une charrette tirée par un cheval  livrait les boulettes de poussière de charbon aggloméré qu'elle déversait dans la rue. Il fallait reprendre une brouette, transporter le charbon jusqu'à la maison et l'enfourner à travers un soupirail.
      Comme le courant électrique n'était pas encore disponible à la fin de la guerre on ouvrait la porte du poêle en grand pour éclairé la cuisine et en hiver les pelures d'oranges posées sur la plaque chauffante dégageaient une agréable odeur dans la maison.

 

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Mise à jour le 18 fev 2004 / RR