Georges Krassovsky | ||
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Les DRAPEAUX BLANCS étaient nombreux lors la manif du 15 février à Paris.
Impensable il y a encore un mois : 8 à 10 millions de
personnes dans les rue du monde entier pour crier "NON à la
guerre" ! . La vérité est que le monde est en train de changer. Quelques photos d'humanistes en action: Enfin le BLANC se répand et annonce "la couleur" qui est celle de la Paix Georges est heureux !. 30 ans de combat pour la Paix
et voilà que les peuples concrétisent Les trois signataires du REFERENDUM BLANC qui a été envoyé à plus de 2000 associations et humanistes agissant pour la Paix dans le monde entier . Georges (à gauche), Sylviane ( au centre) et Roger ( à droite ) A droite le frère de Geoffroi de Fraternet.com qui est venu nous assister. Merci à tous les participants qui ont piétiné sur place pendant 4 heures alors que la température avoisinait le gel. Merci à tous ceux qui nous ont rejoint spontanément parce que nous n'avions pas d'étiquette ni d'appartenance. |
NON A TOUTES LES GUERRES ! A COMMENCER PAR CELLE CONTRE L'IRAK !
Nous vivons un moment historique tout à fait exceptionnel : une
super-puissance nucléaire - en
Le problème qui se pose à tous ceux qui sont conscients de la gravité
de la situation consiste, par Georges
Krassovsky
janv
2003 LA PANOPLIE BLANCHE DESARMANTE
Adresse pour la correspondance : 3 rue de Châtillon Paris 75014 -
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UN
HOMME HEUREUX (
22 nov 02 ) Il
voit, en effet, une amorce de réalisation d’une idée qui lui tient
à cœur et qu’il cherche à promouvoir depuis une trentaine d’années.
Son idée est toute simple. Il
s’agit d’exprimer notre commune volonté de paix par le truchement
de la couleur blanche, en arborant des rubans blancs, en collant des
rectangles blancs à ses fenêtres et à sa porte d’entrée, en venant
avec des drapeaux blancs aux rassemblements
et manifs.
La couleur blanche est perçue par tous comme un symbole de paix et
celui qui l’adopte pour s’exprimer affirme, de ce fait, qu’il est
pour la paix et contre toute violence. Une sorte de référendum sans
urne, pour un monde sans armes. Et comme nous sommes partout
majoritaires à ne plus accepter les guerres et que tous les pays se
disent « démocratiques » … L’action
envisagée comprend de nombreux avantages : elle est à la fois
simple et spectaculaire, elle
ne coûte pratiquement rien, elle ne nécessite aucune organisation. Il
suffit de transmettre la consigne et
donner l’exemple… Le seul inconvénient de cette action est
qu’elle a été jusqu’à présent inhabituelle et qu’en tant que
telle a eu du mal à s’imposer sur une grande échelle. Mais Georges
s’est obstiné à la promouvoir et a continué à divulguer ses tracts
– traduits en plusieurs langues -
aux quatre coins de la planète et voici qu’on a l’impression
qu’enfin ça démarre ! - On
a vu de nombreux drapeaux blancs surgir au grand jour à la
manifestation à Florence, un Réseau Blanc est en train de se
constituer en France, un cardinal américain vient de lancer le slogan :
« Drapeaux blancs contre la guerre en Irak », des sites aux
USA et au Canada appellent à une levée de "Drapeaux blancs.
En France
plusieurs sites d’Internet agissent également en faveur de la Révolution
Blanche et notamment : -
FRATERNET : http//www.fraternet.com
RR/AH 29 nov 2002 |
Pour lui écrire car il ne possède pas d'E-mail :
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LE PACTE
DU FOL ESPOIR ON NE TUE PLUS ! Le but de ce Pacte est la Paix - la vraie Paix, la
Paix sans armes. Elle n'est toutefois possible que si, au premier rang de nos valeurs, est
placé le respect de la vie et de la dignité de toute personne humaine. C'est ce que
ressentent et souhaitent la majorité des femmes et des hommes de notre époque. Mais il
faut le démontrer.
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LA CHARTE DU IIIe MILLENAIRE Le Pacte de lAn 2000 qui peut être résumé en quatre mots : ON NE TUE PLUS ! - consiste à tirer un trait sur le passé : les hommes doivent cesser de sentretuer pour quelque motif que ce soit ! Concrètement, cela implique les 7 points suivants : 1) Interdiction formelle de fabriquer, de vendre et de faire usage des armes. (Mesure qui doit être menée de pair avec la conversion de l'industrie de guerres en usines produisant les biens de consommation). 2) Dépôt obligatoire de toutes les armes existantes et leur destruction. (Sauf de celles qui seront exposées - désamorcées ! - dans " les musées d'horreurs ", afin que les générations à venir sachent à quoi elles auront échappé). 3) Suppression des armées nationales. Mesure de salubrité publique devant permettre l'accroissement du nombre des " gardiens de la paix " chargés de veiller sur la sécurité des citoyens. Dans une société dans laquelle les armes seront prohibées cette tache sera relativement facile. 4) Formation d'un corps de police supranationale, chargé de lutter contre les terroristes, les marchands d'armes et les trafiquants de drogue. A l'instar de " Médecins sans Frontières ", ces " policiers sans frontières " auront également pour mission d'intervenir partout où les Droits de l'Homme se trouveront bafoués. 5) Utilisation de tous les budgets dits " de défense nationale " - désormais disponibles ! - pour l'éradication définitive de la misère et la restauration du milieu nature, déjà gravement atteint par les pollutions et les saccages de toutes sortes. Selon les experts, moins de la moitié des dépenses militaires globales y suffirait. 6) Education des enfants ayant pour base le respect de la vie et de la dignité humaine. Le but final de léducation étant de former des hommes libres et respectueux de la liberté d'autrui. 7) Au cours de toutes les élections à venir et dans tous les pays, ne voter que pour les candidats qui auront approuvé le Pacte de lAn 2000 et la Charte qui le sous-tend, et qui sy conformeront autant en actes qu'en paroles. On conviendra qu'il ne sagit pas là de voeux pieux, ni de vaine rhétorique, mais de mesures parfaitement réalisables et qui permettraient d'aborder le IIIe Millénaire sous dheureux auspices.
Adresse pour 1a correspondances : LE NOUVEL HUMANISME 3 rue de Châtillon Paris 75014 –
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ESPRIT LIBRE N° 45 - Octobre 2007 - Trimestriel - Prix : 0,50 Euro Parler et agir en tant qu’individu et non en tant que membre d’un groupe. ADIEU ! Eh oui, il se pourrait que je n'en ai plus pour bien longtemps! Je suis encore suffisamment lucide pour m'en rendre compte. A 92 ans, la tachycardie et l'arythmie deviennent létales. Je me dis donc que je devrais en faire part à mes correspondant(e)s et ami(e)s tant que je suis encore en mesure de tenir un « feutre » dans ma main. Mais j'ai du mal à trouver des mots qui seraient de circonstance. Décidément, le sujet ne m'inspire pas ! Sans doute parce que je n'ai pas la moindre envie de faire semblant d'avoir atteint je ne sais quelle « sagesse» et de jouer la comédie de la sérénité que je ne ressens pas réellement. A vrai dire, l'idée de ma proche «disparition» me contrarie et même m'exaspère au plus haut point! Je ne vois d'ailleurs pas comment pourrait-il en être autrement pour quelqu'un qui a toujours aimé la vie et se plaisait à être un vivant parmi les vivants! Ne plus penser à son trépas? - Facile à dire! Alors, que toutes sortes de maux, dus au vieillissement, vous le rappelle sans cesse. Quant à imaginer un hypothétique au-delà, j'ai essayé mais la perspective d'être réduit à une vibration ou à un ectoplasme ne me sourit guère non plus. Mais passons ! De toute façon, on ne fait que cela ! Parlons d'autre chose et notamment d'ESPRIT LIBRE. Le premier numéro de ce trimestriel est paru en janvier 1957. Or, nous sommes à la fin de l'année 2007. La boucle est donc bouclée! C'est le Cinquantenaire! Un cas sans doute unique dans les annales des «Lettres »: un périodique rédigé et diffusé durant un demi-siècle toujours par la même personne ! Au cours de ces décennies, un bon nombre de mes lecteurs et lectrices sont devenus mes ami (e)s. Certains sont déjà morts mais la plupart me survivront et auront sûrement de la peine en apprenant mon décès. J'en suis navré et leur présente mes excuses. Je n'y peux rien! Je tiens surtout à remercier tous ceux et toutes celles qui, souvent durant des décennies, m'ont témoigné si chaleureusement leur sympathie. C'était pour moi un réel réconfort et m'incitait à poursuivre la publication de ma « feuille de choux» qui suscitait autant d'approbations. Quelques mots encore au sujet de l'avenir d'ESPRIT LIBRE. Que va-t-il devenir? - Il ne faudrait pas que quelqu'un s'empare de ce beau titre pour diffuser, sous son couvert, toutes sortes de sottises ou pire: en fasse l'enseigne d'une entreprise commerciale. (Les exemples de ce genre de «récupération» ne manquent pas !). C'est pourquoi j'ai décidé de passer le flambeau - synonyme de lucidité ! - à mon ami Jacques Vecker, un non appartenant comme moi et de surcroît un écrivain de grand talent. Son adresse est: Château de Vaugran, 30480 Saint-Paul La Coste. N'hésitez pas de lui écrire pour l'encourager. Tout ce qui vient d'être dit sur ESPRIT LIBRE concerne évidemment aussi LE NOUVEL HUMANISME. Le thème du Désarmement est à l'heure actuelle tout particulièrement important. Il est, par conséquent, bon d'en parler et même de l'exiger. C'est ce que font déjà les esprits libres disséminés à travers la planète. Pour eux, nul besoin de s'organiser - surtout pas ! - Chacun sait ce qu'il a à faire et le fait d'une manière indépendante. Pour clore cet article, il ne me reste plus qu'à dire le mot de la fin. Le voici : Je déteste le mot « fin » ! G.K. RIONS QUAND MEME ! Nous n'allons tout de même pas clore ce numéro anniversaire d'ESPRIT LIBRE sur une note lugubre et avec des têtes d'enterrement! Place à 1 'humour ! Le meilleur antidote contre les idées noires ! Voici deux textes qui sont à la fois profonds et amusants. Effet placebo garanti! C'est Jeannette une amie de longue date, qui m'a communiqué le texte qui suit. Un texte plein de « trouvailles » qui prêtent à sourire et certaines même à rire. Jeannette ne sait malheureusement pas qui en est l’auteur. Si vous le saviez, dites le nous afin que nous puissions lui rendre hommage. Dommage si c'est à titre posthume! NOUS SOMMES DES SURVIVANTS à l'intention de ceux qui sont nés avant 1940. Nous sommes nés avant la télévision, avant la pénicilline, le vaccin antigrippe, les aliments surgelés, les photocopies, les lentilles de contact et la pilule. Nous vivions avant le radar, les cartes de crédit, la fission de l'atome, le rayon laser et le stylo à bille, avant les lave-vaisselle électriques, les séchoirs rotatifs, les couvertures chauffantes, l'air conditionné, les vêtements sans repassage, avant que l'homme ne marche sur la lune. Nous nous sommes d'abord mariés et ensuite nous avons vécu ensemble, suranné, n'est-ce pas? Nous pensions que le fast-food était ce qu'on mangeait pendant le carême et qu'un big mac était un grand manteau de pluie. II n'y avait pas de flirt par Internet ni de courrier électronique. Nous datons de l’ère d’avant les crèches et d'avant les pampers. Nous n'avions jamais entendu parler de modulation de fréquence, de traitement de texte de fours à micro-ondes, de platine laser, ni de jeunes gens portant une boucle d'oreille. Pour nous, le "partage du temps" c"était le plaisir d’être ensemble, "draguer" signifiait tirer quelque chose de lourd. On ne parlait pas de pizzas, de Mac Donald, ni de café soluble. Un ordinateur était quelqu’un qui conférait un ordre ecclésiastique, une puce était un parasite et une souris de la nourriture pour les chats. Les paraboles se trouvaient dans la Bible et non sur les toits. Un site était un point de vue panoramique, fumer était à la mode et un joint empêchait un robinet de goutter. L'herbe était pour les vaches et le coke était entreposé dans la cave. Une personne gaie (gay) était quelqu'un qui mettait de l’ambiance dans une réunion et made in Japan avait le sens de pacotille. Nous qui sommes nés avant 1940, nous devons être une race robuste quand on pense à tous les changements qui se sont produits dans le monde et à tous les ajustements auxquels nous avons du nous adapter. Pas étonnant que nous nous sentions sûrs de nous et prêts à tout affronter, y compris l'euro électronique. Par la grâce de Dieu, nous avons survécu. Nous sommes, après tout un bon cru. Et voici - pour finir en beauté! -le rappel d'une amusante et géniale chanson de Guy Béart. Elle illustre bien les avatars qui guettent tous ceux qui se laissent phagocyter par les groupes. Vive la non appartenance ! LE GROUPE ( par Guy BEART) J'étais naïf j'allais mon chemin Quand un passant m'a dit: halte-là Mais un penseur qui vint à penser De mutuelle en association Lorsqu'un ancien me dit : pas d'accord Pour m'achever un barbu me clame Enfin je cru que la vérité .
'Mais j'aim'rais bien trouver cette fois
L'ADRESSE POUR LA CORRESPONDANCE (PROVISOIRE) : Georges Krassovsky - 3, rue de
Châtillon - 75014 Paris
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Mise à jour: 3 décembre 2007/RR