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Ces pages présentent des textes choisis par des humanistes ou le webmestre du site. Les diversités des créativités ne pourront que contribuer à mieux saisir le sens du changement que le Coeur nous enseigne. Les origines de ces écrits ont des sources très diverses :  humanistes, philosophes,  sages,  poètes, prophètes, écrivains,  artistes ...et tout être humain qui sait encore écouter son Coeur.

 

Georges KRASSOVSKY La non appartenance
Mahatma GANDHI Extraits des "Préceptes de vie"
   

 

Khalil GIBRAN Texte sur le Coeur dans "Le Prophète"
Paul BLOEMEN
 
La montagne. Adam(s) et Eve(s) à nos jours ou notre histoire ?
Jean HUDON
http://cybernaute.com/earthconcert2000
Proclamation pour la terre.
L'Eveil de la Conscience intérieure
Mutation ... Quelle mutation ?
Robert GEOFFROY L'aveugle qui voit et agit avec son Coeur

OG MANDINO

Mémorandum de Dieu

Johan ISSELEE

LA DIGNITE fondement spirituel de la citoyenneté

Inconnu

La charte des "moutons", du XXI éme siècle

GDL - source-lumiere.com - 2002-2004

Que signifie " le royaume de Dieu " ?

M. Cristovam Buarque

Internationalisation de  de l'Amazonie

Extrait du livre de Guy Gilbert " Dealer d'amour"

Prière trouvée dans la poche d'un soldat tombé au champ d'honneur

Olivier CLERC

La société du mensonge. Et si c'était une chance ?

Suzanne GLANER

Le chant de la  "Marseillaise" humanisé.

Pour être édité veuillez nous adresser vos textes par E-mail ou sur disquettes PC. Il nous est aussi possible de scanner des écrits . Pour éviter la surcharge il est conseillé de limiter la longueur à une page par sujet. Merci d'avance.

Pour nous contacter : roth(at)humanah.fr

 

 

 

 

Georges KRASSOVSKY

LA NON-APPARTENANCE

Selon toute évidence, il s'agit là d'un terme qui ne se trouve pas encore dans le dictionnaire. C'est pourtant un terme qui s'impose et qui s'imposera même de plus en plus, au même titre que la non-violence, la non-intervention, in non-belligérance, etc. Comme elles, la non-appartenance est un refus, mais un refus qui va beaucoup plus loin. C'est la clé qui devrait permettre d'ouvrir les portes de toutes les cloisons qui séparent 100 hommes. Cloisons qui sont à la base de toute les oppositions. Ce qui revient à dire que la non-appartenance est susceptible de mettre fin à un bon nombre de conflits et d'affrontements.

Et 1orsque l'on se rend compte des préjudices physiques et moraux que causent ces conflits et affrontements, on se dit que la notion de la non-appartenance pourrait vite devenir très importante, voire capitale. En fait, elle concerne pratiquement tout le monde car elles sont encore assez rares les personnes qui ne se disent pas "appartenir" à tel ou tel groupe humain. Ces groupes sont, certes, très divers : Etats, religions, partis politiques, syndicats, sectes, associations, etc. Chacun de ces groupes se donne évidemment un titre, un sigle, bref une étiquette. On ne va pas les énumérer, il y en a trop. Eh bien, la non-appartenance consiste précisément, comme son nom l'indique, à ne pas appartenir moralement à tous ces groupes ou corpuscules. Ne plus être ceci ou cela mais se contenter d'être simplement un homme ou une femme, ce qui n'a au moins rien de factice.

La non-appartenance ne signifie toutefois, pas l'absence d'intérêt pour la vie publique. Bien au contraire. Lorsqu'on a le privilège d'être un être humain, tout ce qui est humain ne saurait laisser indifférent. La non-appartenance ne saurait donc empêcher quiconque de s'exprimer et de participer à la vie du monde. La seule différence est que dans ce cas on parle et on agit en tant qu'individu qui sent et qui pense et non en tant que membre d'un groupe déterminé. La communication entre les hommes ne saurait qu'y gagner. Car ce sont précisément les étiquettes dont on s'affuble qui créent les barrières et empêchent toute possibilité de dialogue et de compréhension mutuelle.

On peut d'ailleurs constater qu'à part les bagarres entre des individus éméchés, les affrontements entre des personnes isolées sont relativement rares, ce sont généralement les groupes qui s'affrontent, se battent et s'entre-déchirent. Ceux qui n'appartiennent à aucun groupe restent en dehors de la mêlée. Dans certains cas, ils peuvent être, bien sûr, enrôlés de force mais pour un groupe qui se veut "vainqueur" ce ne sont pas des recrues de choix...

Les chefs, les leaders, les gourous n'ont de pouvoir que dans la mesure où ils sont soutenue par leurs "troupes". Or, si un "1" n'est pas suivi par des zéros, il reste seul. Et en optant pour la "non-appartenance", on cesse d'être un zéro. On devient ou plutôt on redevient, un être humain et on a toutes les raisons d'en être fier.

I1 semble qu'un grand nombre d'esprits soit déjà mûr pour faire ce saut dans la non-appartenance et, par cela même, échapper d'une façon immédiate et définitive au jeu absurde des oppositions et des affrontements. La désaffection pour les religions organisées, le ras-le-bol du jeu politique, l'horreur qu'inspire le fascisme (qui n'est que le nationalisme poussé à l'extrême) en sont les signes avant-coureurs. La libération des esprits est en marche et tout laisse supposer que c'est un processus qui ira en s'accélérant. D'autant plus que la non-appartenance a l'avantage d'être de surcroît non-directive. A partir du moment ou l'on cesse d'appartenir à quoi que ce soit, on devient apte à agir individuellement, on sait ce qu'il convient de faire et on n'a nul besoin que d'autres nous le disent Personne ne peut nier que les conflits qui opposent les hommes du fait de leur appartenance aux divers groupes humains sont une source de gaspillage inimaginable d'énergie, de temps et d'argent.

En se généralisant, la non-appartenance serait de nature à mettre fin à toute ces absurdités. Libérés de leurs fantasmes nationaux, religieux ou idéologiques, les hommes n'auraient pas de mal a résoudre rapidement les problèmes concrets relatifs à l'environnement, au désarmement, à la misère, etc. En conclusion, la seule appartenance qui devrait compter est celle à l'espèce humaine, c'est aussi celle que l'on conserve forcément tant que l'on est vivant

Un résumé en dix lignes

SI ON VEUT METTRE FIN AUX CONFLITS ARMES, A LA MISERE, AUX POLLUTIONS, A "LA CRISE" ET AUTRES FLEAUX, IL FAUDRAIT COMMENCER PAR NE PLUS S'AFFUBLER D'ETIQUETTES NATIONALES, POLITIQUES, RELIGIEUSES, IDEOLOGIQUES, ETC. IL SE POURRAIT, CERTES, QU'AU COURS DES SIECLES PASSES TOUTES CES DIVISIONS ET OPPOSITIONS AIENT CONTRIBUE AU PROGRES DE L'HUMANITE, MAIS MAINTENANT IL EST URGENT DE PASSER OUTRE. SINON LA SITUATION IRA EN S`AGGRAVANT ET ON AB0UTIRA FATALEMENT A DES CATASTROPHES A L'ECHELLE PLANETAIRE. IL EST TOUTEFOIS CLAIR QUE CE REFUS DES ETIQUETTES ET, PAR VOIE DE CONSEQUENCE, LE DEPASSEMENT DE TOUS LES ANTAGONISMES NE POURRONT S'ACCOMPLIR QUE GRACE A UN CHANGEMENT RADICAL DES MENTALITES. CE CHANGEMENT CONSTITUE DONC UNE TACHE PRIORITAIRE, MAIS POUR OEUVRER EFFICACEMENT IL FAUT, BIEN ENTENDU, COMMENCER PAR SE LIBERER DE SES PROPRES IDEES ARRETEES ET "APPARTENANCES". QUESTION D'INTELLIGENCE ET DE LUCIDITE.

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Extraits du livre "PRECEPTES DE VIE DU MAHATMA GANDHI"

de Henri STERN (Presses du Châtelet). Fév 98

Page 78 - La force ne tient pas à une capacité physique. Elle repose sur une volonté indomptable. C'est ainsi qu'un petit groupe d'esprits déterminés, habités d'une foi infinie dans leur mission, peut changer le cours de l'histoire.

Page 147 - Servir est ma religion. Je ne m'inquiète pas de l'avenir.

Page 66 - On ne parvient pas à l'absence de désir ou au renoncement par un simple exploit intellectuel, mais par un constant effort du cœur.

Page 145 - La seule façon de trouver Dieu, c'est de le découvrir dans Sa Création, et de s'y identifier, ce que l'on ne peut faire qu'en se mettant au service de tous. Car, comme parcelle de la Création de Dieu, je ne saurais Le trouver en me séparant du reste de l'humanité.

Page 150 - Nous sommes tous destinés à mettre nos ressources à la disposition de l'humanité, et pas seulement les meilleurs d'entre nous. Et, puisque c'est la loi, le laisser-aller va naturellement céder la place au devoir de renoncement, qui différencie l'homme de l'animal.

Page 151 - Dans une situation idéale, les médecins, avocats et autres travailleurs intellectuels ne travailleront que pour le bien de la société, pas pour le leur propre. Car l'obéissance à la loi du sacrifice, qui les aura conduits à faire pousser eux-mêmes ce qu'il leur faut pour manger, entraînera une révolution silencieuse dans la structure même de la société. L'émulation au service mutuel remplacera la lutte pour la vie. La loi de l'homme remplacera la loi de la brute.

Page 149 - Renoncer pour servir procure une joie ineffable, dont personne ne peut vous priver. Car c'est un nectar qui jaillit de l'intérieur et qui entretient la vie. Il n'y a plus de place pour l'inquiétude ou l'impatience. Sans cette joie, une longue vie serait impossible, ou ne vaudrait pas d'être vécue.

Page 99 - Mettre en œuvre la loi de la vie ne résout pas, d'emblée, toutes les difficultés. Mais il reste que cette loi de l'amour m'a toujours plus aidé qu'aucune loi de destruction : plus je la mets en œuvre, plus je prends goût à la vie et plus je me réjouis du plan qui se révèle dans cet univers. Cela m'a apporté une paix et un sens des mystères de la nature que je ne saurais décrire.

Page 94 - Si vous voulez atteindre la vérité, c'est-à-dire Dieu, le moyen incontournable se révèle être l'amour, c'est-à-dire la non-violence. Fins et moyens étant, en dernière analyse, synonymes, il n'y a pas à hésiter pour affirmer que Dieu est Amour.

Page 90 - Il n'y aura de paix, ni pour les alliés des Nations unies, ni pour le monde, tant qu'ils n'abandonneront pas leur croyance dans l'efficacité de la guerre, qui est trompeuse. Ils ne pourront établir une véritable paix que sur la base de la liberté et de l'égalité de toutes les races et de toutes les nations.

Page 80 - La force du nombre ne réjouis que le peureux. Celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul.

Page 79 - Quand on se lance dans l'action non-violente, on dit adieu à la peur. On ne craint alors jamais de faire confiance à l'adversaire. Même si cet adversaire le trompe vingt fois, le Non-violent est prêt à lui faire confiance une vingt et unième fois. Car une confiance implicite dans la nature humaine est l'essence même de la foi du non-violent.

Page 66 - Celui qui convoite la richesse ne peut qu'avoir recours à l'exploitation des autres, d'une façon ou d'une autre : Dieu n'est pas son compagnon. Seul celui qui se contente de peu trouve le vrai bonheur et la compagnie de Dieu.

Page 61 - Nous devons abandonner nos peurs extérieures, mais nous devons toujours craindre nos ennemis intérieurs : la passion animale, la colère et autres choses semblables; Car les peurs extérieures cessent d'elles-mêmes, dès lors que l'on a vaincu les traîtres de l'intérieur.

Page 59 - L'homme est destiné à dominer ses vieilles habitudes, à surmonter le mal en lui et rendre sa juste place au bien. Si la religion n'enseigne pas cette conquête, elle n'a rien à enseigner. Mais il n'y a pas de voie royale. La couardise est ici le plus grand des vices, car elle provient d'un manque de foi en Dieu.

Page 48 - On a toujours raison de son propre point de vue, souvent tord du point de vue des critiques sincères. Mais on sait bien que les deux côtés ont raison, de leur point de vue respectif. C'est pourquoi il faut éviter tout procès d'intention à ses opposants ou à ses critiques.

Page 46 - Le chemin de la vérité, comme celui de la non-violence, est aussi étroit qu'il est droit. C'est comme se tenir en équilibre sur le fil d'une épée. En se concentrant, un acrobate peut marcher sur une corde raide. Mais la concentration requise sur le chemin de la vérité est encore bien plus grande. La moindre inattention peut provoquer la culbute. On ne réalise la vérité que par des efforts constants.

Page 42 - La dévotion à la vérité doit être la seule raison de notre existence. Toutes nos activités doivent être vérité. La vérité doit être le souffle même de notre vie.....

Page 39 - On peut dire que Dieu est Amour. Mais si l'on approfondit la recherche en soi, on est amener à penser que, par-dessus tout, Dieu est Vérité : C'est Sa description la plus complète en langage humain, à mon sens. Finalement je serais même tenter d'inverser les termes : c'est la Vérité qui est Dieu - ce qui répond à la dénégation de Dieu par les athées, ces passionnés de vérité.

 

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La dignité

fondement spirituel de la citoyenneté


AVANT-PROPOS

L'humanité actuelle s'avère être incapable de résoudre ses problèmes en respectant la liberté de conscience et le principe du droit sur lesquels se fonde la démocratie, démocratie dont on ignore par ailleurs le fondement spirituel.

Ainsi se développent les intégrismes et les fondamentalismes religieux, dans l'idéologie desquels autant les désespérés que les hégémonistes contrariés puisent une illusoire légitimité aux atrocités qu'ils commettent.

Dans un tel contexte d'ignorance et d'horreur, il est indispensable de définir ce que l'on entend par "spirituel" pour éviter les confusions et les amalgames.



Le terme "spirituel" que nous utilisons dans nos textes se réfère à un plan de conscience, ne le confondons pas avec le terme "religieux".

Le plan spirituel de la conscience, que nous désignons sous le vocable d'inconscient universel, Soi ou Esprit, est le plan énergétique de réceptivité pure dont la conscience est un organe de vision. Ainsi, la conscience (ou esprit humain) est à l'Esprit universel ce que l'œil physique est à la conscience.

Ce plan subtil de réalité, partie intégrante de la conscience, n'a donc rien à voir avec les croyances, les dogmes, les symboles et les rituels dont la fonction religieuse est de "relier", par le biais de supports conceptuels et émotionnels, la conscience personnelle au plan unitaire dont elle est coupée. Cette coupure engendre l'aveuglement spirituel, plonge dans le subjectivisme et met dans l'incapacité de comprendre la complémentarité des contraires dans le contexte unitaire du tout.

Le plan spirituel de la conscience est le fondement de l'individualité qui se réalise par l'intégration de l'inconscient universel, impersonnel, dans le conscient temporel, personnel, alors que la religion est un ensemble de moyens pour tendre vers l'unité "perdue".

*Cette mise au point faite, examinons l'actualité du monde.



ETAT DES LIEUX



Après deux siècles d'efforts pour élaborer et mettre en application les principes des Droits de l'Homme, l'humanité sombre à nouveau dans la barbarie.

Sous le fallacieux prétexte de faire évoluer le monde vers plus de justice et de démocratie, des mégalomanes paranoïaques commettent impunément leurs crimes contre l'humanité, pendant que le droit international, seul garant de l'équilibre planétaire, est trahi par ceux-là mêmes qui s'en prétendent les garants.

Incapable de se remettre en question et au lieu de chercher les vraies causes du mal qui mine nos sociétés, on s'empresse de désigner des coupables et on crée des boucs émissaires dans le seul but de justifier l'injustifiable.

Le pouvoir médiatique, soumis à la loi de l'argent et à celle de la dictature mondialiste naissante, entretient par la désinformation systématisée le climat d'incompréhension et d'insécurité nécessaire pour affaiblir et diviser psychologiquement les peuples afin de mieux les dominer. Pour le seul profit d'une toute petite minorité, le droit du plus fort a détrôné le droit légal. Un cynisme généralisé, voire institutionnalisé, donne libre cours aux égoïsmes, à l'arrivisme, à l'opportunisme et à l'hypocrisie.

Ce spectacle déshonorant et dégradant a toutefois un aspect positif : il nous oblige à prendre conscience du degré de dégénérescence, tant spirituel que moral, dans lequel le monde s'est enlisé, malgré de beaux idéaux, malgré un progrès scientifique et technique fulgurant.



LA VRAIE CAUSE DU MAL


Ce ne sont, en effet, ni les idéaux ni le progrès scientifique et technique qui garantissent le bien-être et l'équilibre individuel, indispensables à l'équilibre social, mais bien le respect du principe spirituel de l'unité de toute chose manifestée qui régit la conscience. On perd trop souvent de vue que ce n'est pas le corps, mais la conscience qui à travers le corps expérimente le monde, que c'est la conscience qui connaît le plaisir et la douleur, que c'est elle aussi qui engendre la pensée – intuitive ou raisonnée – préalable à tout acte. Par conséquent – et sans vouloir ignorer l'importance que peuvent avoir les facteurs matériels –, la cause première de tout déséquilibre gît dans la conscience et plus particulièrement dans la compréhension, donc dans la mentalité avec laquelle on approche les phénomènes et les problèmes existentiels.

" La gigantesque révolution que l'humanité attend, et qui peut assainir le monde, sera autant intérieure qu'extérieure, individuelle que collective. "

Le bonheur et le malheur sont des notions purement subjectives qui ont un contenu différent pour chacun, tout comme d'ailleurs l'adversité est abordée et assumée selon le sens qu'on lui confère et selon la force morale que l'on est capable de déployer. Il n'est pas rare de constater que certains portent de grandes infortunes avec plus de force d'âme et de dignité que la plupart des gens portent les avantages d'un confort petit-bourgeois. De plus en plus, il devient clair que le malaise profond que traverse l'humanité, et dont les problèmes économiques et sociaux ne sont que des conséquences, est une crise d'identité, une véritable crise civilisatrice qui nous accule à un changement profond de mentalité. La gigantesque révolution que l'humanité attend, et qui peut assainir le monde, sera autant intérieure qu'extérieure, individuelle que collective et nous obligera, de gré ou de force, à intégrer la dimension universelle de nous-mêmes qui transcende tout ce qui est personnel et permet une vision lucide des problèmes et de leur solution. Coupé du plan unitaire de l'Esprit, incapable d'une vision d'ensemble, on est dominé par un esprit d'opposition de force et de division, on a toujours besoin de haïr, de combattre ou de rejeter quelqu'un pour s'affirmer et pour imposer son illusoire supériorité. Fourvoyé dans le labyrinthe des spéculations et des argumentations qui ne cherchent qu'à défendre des intérêts d'ordre personnel ou des intérêts collectifs restreints, de race, de sexe, de classe sociale ou de nation, on perd LA RAISON qui nous dicte comment gérer l'ensemble dans l'intérêt de tous, sans préférence ni exclusion.

Perdus dans les contradictions et dans l'activisme, on se débat dans les oppositions de force, nées de l'esprit de compétition, qui tôt ou tard dégénèrent en agression. L'actualité, tant nationale qu'internationale, met en évidence cet état de fait qui ne profite qu'aux instigateurs occultes de la dictature naissante et dont la devise est " diviser pour régner".

Spiritualisme/matérialisme, libéralisme/collectivisme, religiosité/laïcité, machisme/féminisme, ceux d'en haut/ceux d'en bas, droite/gauche, sont autant d'expressions de cet esprit de division qui empêche l'unité sociale de se réaliser.

Sans autonomie spirituelle, c'est-à-dire en vivant avec les pensées, les principes et les vérités des autres, il ne peut y avoir de responsabilité individuelle, mais seulement une obéissance aveugle ou tout au plus une adhésion sincère à une croyance ou à une idéologie. Faute d'avoir réalisé son individualité, malléable et manipulable à souhait, on cherche réconfort, sens et raison d'être auprès de gourous, d'idéologues, et de maîtres à penser en tout genre dont les théories, souvent autant fumeuses qu'alléchantes, s'effritent toujours devant la réalité des faits. Mentalement colonisés, réunis en églises, en loges, en mouvements de masse, en partis et en coteries, on s'épuise dans des combats autant stériles qu'inutiles, puisque la solution finale est dans la complémentarité de tous et non pas dans l'hégémonie d'un quelconque parti.

Que nous faut-il encore comme souffrances et comme déboires, pour enfin comprendre que ce n'est pas par la compétition, par l'opposition de force, par la tolérance-indifférence, et encore moins par le mépris et le rejet qu'on réalise la paix sociale, mais bien par l'écoute, le partage, et la solidarité vraie qui n'est pas dans l'esprit partisan de clique et de clan mais dans la complémentarité de toutes nos individualités et personnalités ; n'est-ce pas d'ailleurs le sens même de la démocratie ?



REPONSE A LA QUESTION ESSENTIELLE



" Seule une référence d'ordre moral peut relier les hommes entre eux et constituer le ciment de l'édifice social. " Il est temps de considérer l'humanité dans son ensemble et chaque contexte collectif en particulier non comme un agglomérat de catégories et de sous-groupes : ethnies, nations, classes sociales, partis etc., mais comme un ensemble d'individus qui sont à respecter dans leur unicité et leur spécificité. Chaque être humain doit être considéré comme une fin en lui-même, sinon on le traite en esclave ou en objet. Ici se pose la question essentielle : sur quelles bases individu et société, souvent perçus et vécus comme des antagonistes, réalisent-ils leur complémentarité ? Comment marier liberté individuelle et harmonie sociale ?

Tout comme la solidité d'une maison dépend de celle des pierres qui la composent, l'équilibre et la cohésion de la demeure sociale dépendent de l'équilibre et de la cohérence des citoyens ; équilibre qui s'instaure par la mise en conformité des différents niveaux et expressions de l'être : intuitive reconnaissance, pensée, parole et acte, c'est-à-dire par l'intégrité individuelle, tant morale qu'intellectuelle.

Ce n'est, en effet, ni l'argent, ni le savoir, ni le pouvoir, mais la cohérence personnelle qui garantit l'équilibre individuel indispensable à la cohésion sociale.

Toutes les références et les valeurs matérielles, intellectuelles et esthétiques étant relatives et purement personnelles – selon la nature, les aptitudes et les besoins de chacun –, seule une référence d'ordre moral peut relier les hommes entre eux et constituer le ciment de l'édifice social.

Être intègre, "être d'un morceau", est donc plus essentiel qu'être plus fort, plus riche ou plus intelligent.

Un homme rustre, illettré, mais honnête et conséquent avec ses propres convictions, quelles qu'elles soient, aura toujours du bon sens et sera un élément d'équilibre pour toute la société ; un Énarque, érudit, idéaliste, beau parleur mais qui trompe les siens et qui par profit, par désir et abus de pouvoir, trahit les principes et les idéaux qu'il prétend défendre est un poison mortel pour l'humanité.

C'EST L'ETHIQUE, LA COHERENCE PERSONNELLE QUI INCARNE ET CONCRETISE L'UNITE DU PLAN SPIRITUEL DANS LA VIE SOCIALE. Cette éthique personnelle n'a rien à voir avec les morales religieuses, les principes culturels ou les mots d'ordre politiques qui jusqu'à ce jour ont certes dirigé le monde, mais l'ont aussi malmené. Être responsable, c'est être spirituellement autonome, conséquent avec soi-même, c'est assumer les conséquences de ses dires et de ses actes, ne jamais trahir, ni par négligence ni par intérêt ou lâcheté, ses convictions profondes ou sa parole donnée.

Cette qualité spirituelle, d'ordre moral, que l'on nomme LA DIGNITE, hisse l'homme au-dessus de son animalité.



DIGNITE ET AMOUR-PROPRE


A ce stade de notre réflexion, il est important de bien saisir le sens profond des mots amour-propre et dignité qui, loin d'être des synonymes, concernent deux niveaux différents de l'être : le moi ou aspect personnel et le Soi ou dimension universelle.

L'amour-propre, comme son nom l'indique, consiste dans l'attachement à sa petite personne ; il nous rend possessif, exclusif, susceptible, suspicieux, jaloux, lâche et prétentieux. Intéressé par nature, il sert l'ego et le paraître.

La dignité qui manifeste dans l'être moral le plan impersonnel et unitaire de l'Esprit est désintéressée et sert la justice et la vérité, vérité qui -soit dit en passant- blesse souvent l'amour-propre.
Par amour-propre, on est prêt à toutes les bassesses et les trahisons pour sauver la face et protéger ses intérêts ; par dignité, on est prêt à tout sacrifier – même sa vie – afin de sauvegarder son intégrité. Par amour-propre, on préfère penser "comme monsieur tout le monde", et on voudrait que tout le monde pense comme nous ; esclave du qu'en-dira-t-on et assoiffé de reconnaissance, voire de flatterie, on devient manipulateur pour, à son tour, être manipulé par ceux qui exploitent les faiblesses et la vanité.

La dignité nous libère du qu'en-dira-t-on, nous force à être authentique, à ETRE VRAI, à dire ce que l'on pense vraiment, en toute liberté, quitte à être marginalisé pour cela.

" La dignité nous libère du qu'en-dira-t-on, nous force à être authentique, à être vrai."

La dignité de l'homme n'est pas dans son importance sociale, mais dans la qualité et le désintéressement avec lesquels il remplit sa fonction dans la société. Elle n'est pas non plus dans le fait qu'il ait tout ce qu'il faut pour être heureux et bien portant, mais dans sa façon d'assumer ou d'acquérir ce qui lui manque.

La dignité impose naturel-lement le respect. On la trouve plus souvent chez les opprimés, les déshérités et les malchanceux que chez ceux qui, parvenus au sommet de la réussite sociale, enivrés par le pouvoir que procure leur illusoire supériorité, se prennent pour les maîtres du monde.

On ne peut donner la dignité, mais on peut l'éveiller en favorisant, dès la prime jeunesse, l'autonomie et le sens des responsabilités. Toute forme de dépendance et d'assistanat dégé-nère tôt ou tard en abus, autant de la part de celui qui donne que de celui qui reçoit. On confond trop aisément le droit, indissociable du devoir, et le dû qui n'est qu'une dette à notre égard.

Celui qui perd sa dignité s'avilit. Celui qui perd son amour-propre s'ennoblit.

On est digne quand on est mort à l'amour-propre.


CONCLUSION


Sur la base de ces quelques données, on comprendra aisément que le manque flagrant de dignité qui caractérise le monde, et plus particulièrement les pays prétendus civilisés, affecte toutes les classes sociales, du chef d'État au S.D.F. Elle concerne chacun de nous !

Le monde évolue. Le temps des maîtres à penser, des croyances et des idéologies qui jusqu'à ce jour ont guidé et dominé les consciences, est révolu. L'heure est à l'autonomie individuelle et à la démocratie, où il n'y a plus ni élite ni élus de Dieu, mais où chacun a sa place et sa fonction -selon ses capacités, certes- mais avant tout, selon sa qualité morale, son intégrité, son aptitude à servir sans se servir ni asservir.

La liberté dans la paix, à laquelle aspire le monde, ne s'acquiert que dans la dignité !

Johan ISSELEE


www.nonalaguerre.com

POUR UNE CITOYENNETE DANS LA DIGNITE

 

 

 

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Extraits du livre "Le Prophète" de Khalil GIBRAN
ET un homme dit, parle-nous de la Connaissance de soi-même.

Et il répondit en disant: En silence, vos Coeurs connaissent les secrets des jours et des nuits. Mais vos oreilles ont soif d'entendre la résonance du savoir de votre Coeur.

Vous aimeriez entendre en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée. Vous voudriez toucher de vos doigts le corps nu de vos rêves.

Et c'est bien ainsi.

La source cachée de votre âme doit jaillir et courir en murmurant vers la mer;et le trésor de vos infinies profondeurs veut se dévoiler à vos yeux.

Mais ne prenez pas de balance pour peser votre trésor inconnu ; et ne sondez pas les abysses de votre connaissance avec une perche ou une corde.

Car le moi est une mer sans limites que l'on ne peut jauger.

Ne dites pas: " J'ai trouve la vérité ",

Ne dites pas: " J'ai trouve le chemin de l'âme. "

Dites plutôt: " J'ai trouve l'âme marchant sur mon chemin. " Car l'âme marche sur tous les chemins. L'âme ne marche le long d'un fil ni ne croît comme un roseau.

L'âme éclôt comme un lotus aux innombrables pétales.

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Robert GEOFFROY   L'aveugle qui voit et agit avec son Coeur    e-mail: geoffroy.robert@chello.fr 

Le webmaster : "Malgré ou grâce à sa cécité, Robert Geoffroy est praticien en techniques de développement personnel.                         

 Nous lui avons demandé de se présenter à nous et de nous offrir son témoignage."

Robert :  "A 35 ans (en 88), j’avais guéri le plus gros de mes complexes et de mes angoisses ; j’habitais un petit appartement parisien, travaillais à mi-temps, bien content d’être autonome ! Oui, mais j’étais surtout bourré de regrets : « Ah si je n’étais pas aveugle, je pourrais travailler en relation d’aide ! Non seulement je suis aveugle, mais je n’ai même pas poursuivi d’études ! Ah, si je m’étais suffisamment cultivé (notamment par la lecture), je pourrais écrire ce livre que je devine en moi ! Et comme j’aimerais habiter une maison avec un jardin ! »… Mais comment un aveugle vivant seul pourrait-il entretenir une maison en région parisienne ?

  Oh, je ne me LAMENTAIS pas, j’étais bien trop « raisonnable » (en fait résigné) pour cela. Ma cécité, mon inculture, mes origines si modestes…, tout était contre moi !

  En écho à la souffrance morale de l’époque de mes 20 ans, une voix en moi disait : « Il y a autre chose ! Tout cela, tu peux le regarder autrement ! » En arrière-fond de la résignation, la voit était toujours audible…

  La maison est venue en premier ; j’avais tant besoin d’espace et de grand air ! Ensuite, après mes années de travail sur moi, me voici embarqué dans diverses formations enrichissantes. En 94, je donnais ma première conférence, j’animais mon premier atelier et je ne me suis plus arrêté !…

  Ce matin-là, fin décembre 94, pourquoi me réveillais-je avec toutes ces idées sur le pardon, des observations/réflexions lues et entendues par moi nulle part ? Je m’installai pour les prendre en notes, mais je ne m’arrêtai plus d’écrire. Deux ans et demi plus tard « Le souffle d’Or » publiait mon premier livre « Le regard d’un non-voyant »… Je n’ai pas encore vraiment trouvé d’éditeur pour le deuxième que le troisième livre prend forme !

  Lectrice ou lecteur de ces mots, puisses-tu toi aussi t’approprier l’idée que tout, toujours, est possible, que le dernier obstacle sur la route, c’est notre obstination à vouloir à l’avance savoir comment le possible adviendra. Comme toujours, nous « »fonctionnons » à l’envers : nous voulons des preuves pour avoir la foi (soi-disant), alors que la foi, toujours, précède la manifestation ! Pour y croire, s’il fallait voir, je serais homme de peu de foi ! Et sans voir, j’ai tant perçu, tant reçu et j’en rends grâce !…

  Aujourd’hui, j’enseigne l’"Autre regard " qui a transformé ma vie, notamment à travers conférences et séminaires (selon demandes) et des séances individuelles :

  A mon cabinet (région parisienne) ;

   Par téléphone (au besoin) ;

   Par e-mails.

  Tous, nous avons des limites et des projets à découvrir différents, mais tous, nous pouvons avoir accès à la puissance en nous suffisante pour transformer notre vie en notre faveur, pour nous épanouir ici et  maintenant. Simplement, ayons enfin l’intention, seulement l’intention, de découvrir le meilleur déjà présent en nous et, bientôt, un tournant décisif s’amorcera dans notre vie. En nous, il n’y a rien d’inacceptable, que des choses inacceptées !…"

 

Pour tous renseignements :   TEL. 01.60.17.92.33

 

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Voilà pourquoi le monde ne peut pas encore changer !
Moutons réveillez_vous !
Voici la charte qui est votre quotidien.


 Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord d'une sorte de contrat tacite passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,

2) J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elles prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,

8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,

10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. J'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclu du système si elle n'est plus assez productive,

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes âgées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,

16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,

18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis  conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompue. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,

22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,

27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,

28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,

30) J'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.


Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.

signé X             ( j'aimerais bien féliciter l'auteur. Bravo l'ami ! Contactes-moi. ROGER
)
 
Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.

Einstein.
 
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II est vivement recommandé  de faire circuler ce texte !
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Extrait de © GDL - source-lumiere.com - 2002-2004 ©

Que signifie " le royaume de Dieu " ?

" Le royaume de Dieu " est une image. C'est une métaphore qui représente Dieu en soi. En parlant de royaume, il ne s'agit pas d'un lieu concret, d'un lieu physique ou d'un lieu qui existerait après la mort. Il s'agit du Dieu qui existe en chacun de nous, en chaque âme. C'est la particule de vie qui existe partout dans le Monde. Le royaume de Dieu est donc partout, partout où votre cœur s'ouvre pour exprimer Dieu et recevoir l'énergie divine.

Faire exprimer Dieu dans sa vie, c'est participer à l'œuvre divine et créatrice de ce Monde. Faire ouvrir votre cœur, c'est reconnaître votre nature divine et c'est la faire vivre de telle sorte que votre vie est la manifestation de l'Amour sur Terre. C'est pour cela que c'est important d'ouvrir son cœur. Il ne s'agit pas seulement d'un concept ou d'une image : ouvrir son cœur, c'est ouvrir un canal vers le divin. En vous reliant au divin, vous vous reliez à votre source, voilà pourquoi il est important de vivre dans les énergies d'Amour. Plus vous serez en harmonie avec les énergies d'Amour, plus vous serez en harmonie avec vous-même, avec votre entourage et avec le divin et ses œuvres divines.

En soi, ce n'est donc pas compliqué de s'ouvrir à l'Amour, ce qui est le plus compliqué pour vous, c'est de lâcher-prise, lâcher les angoisses et avoir un nouveau fonctionnement de pensées pour vivre selon les lois d'Amour. En vivant en harmonie avec Dieu, vous serez le royaume de Dieu. C'est un état d'être. Etre Dieu, faire vivre Dieu en soi. Ne croyez pas que cela est trop dur pour vous, si votre âme réclame cet éveil de conscience, écoutez-là et autorisez-vous à vivre une vie épanouie spirituellement. Ne brimez pas votre élan à ouvrir votre cœur aux énergies d'Amour. N'écoutez pas les " qu'en dira-t-on ? ", n'écoutez pas la société et les petits esprits qui vous croient incapables de vivre en confiance et en Amour avec Dieu. Ecoutez-vous, écoutez ce que réclame votre âme et faites-lui confiance dans ce qu'elle demande. Vous êtes votre seul guide. Faites-vous donc confiance et soyez persévérant dans votre démarche spirituelle.

Celui qui ouvre son cœur reconnaît les joies que cela lui procure. Celui qui s'écoute et vit selon ses propres lois, selon ses propres aspirations n'est pas égoïste, il vit ce que le Dieu en lui lui dit. Si tout le monde vivait selon ce que son cœur lui dicte alors tout le monde serait épanoui car toutes les énergies qui partiraient des personnes seraient en harmonie avec l'Univers. Quand tout est en harmonie, alors tout vit dans des énergies d'Amour. C'est la disharmonie qui provoque des maladies et des émotions comme la colère et la tristesse. N'écoutez donc que votre cœur, que votre royaume intérieur. Personne d'autre que vous peut le savoir, savoir ce qu'il y a à changer et à opérer comme transformations.

Le royaume de Dieu est donc l'Amour. N'ayez pas peur de connaître cette transformation intérieure. N'ayez pas peur de dépasser les préjugés comme quoi ce n'est pas pour vous, que vous n'êtes pas capable ou que cela prendrait trop de temps. Ecoutez-vous tout simplement dans le calme, l'Amour, la sécurité et la bienveillance et faites naître à vous votre propre royaume d'Amour. Il sera à l'image de votre foi et de votre confiance dans ce processus de transformation. Ayez confiance en vous, n'écoutez que votre cœur.

© GDL - source-lumiere.com - 2002-2004

Nota de ROGER, webmestre du site de l'Alliance Humaniste : Je ne suis pas le seul à penser que "l'image et ressemblance" de la Conscience Universelle, soit Dieu, Jéhovah, Allah, Le Grand Manitou, etc. est tout simplement le Coeur de l'humain. Voir mon texte sur la page " Le Coeur".

 

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M. Cristovam Buarque. : Internationalisation de  de l'Amazonie

 

Voici la superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux États-Unis... C'est à faire suivre... Car la presse nord-américaine a refusé de publier ce texte.

Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie. Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.

Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.

En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.

En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.

Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches.

Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Avant l'Amazonie, j'aimerais assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.

Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.

Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes.

Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.

Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.

En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous!”


Ce texte n'a pas été publié. Aidez-nous à le diffuser.

 

 

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Extrait du livre de Guy Gilbert " Dealer d'amour":  Prière trouvée dans la poche d'un soldat tombé au champ d'honneur

 

Eh bien ! voilà, Dieu,
Je ne Vous ai encore jamais adressé la parole.
Comment ça va?
Voyez-vous, ils me disaient que Vous n'existiez pas,
Et moi, comme un imbécile, je les croyais.
 
La nuit dernière, d'un trou de bombe, Je voyais Votre ciel
Je me suis bien rendu compte alors qu'ils me disaient un mensonge.
Avais-je pris le temps de voir les choses que vous avez faites?
J'aurais compris alors qu'ils n'appelaient pas
une bêche une bêche.
Je me demande, Dieu, si Vous accepteriez de
me serrer la main.
De toute façon, je sens que Vous me comprendrez.
C'est drôle, quand même, que j'aie été forcé de venir dans cet enfer
Avant d'avoir eu le temps de voir Votre visage. Je Vous aime beaucoup, cela je tiens à ce que Vous le sachiez.
Voyez donc, cela va être une horrible bataille.
Qui sait? Je pourrais bien arriver chez Vous cette nuit.
Bien sûr, je n'ai pas été très copain avec Vous
auparavant.
Je me demande, Dieu, si Vous m'attendez à laporte.
Voilà que je me mets à pleurer, moi, à verser des larmes.
Je voudrais Vous avoir connu des années.
Bon, il faut que je m'en aille, Dieu.
Au revoir.
Bizarre, depuis que je Vous ai rencontré, je n'ai plus peur de mourir.

 

 

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La  Marseillaise revue et humanisée par Suzanne GLANER    ( juin 2008)

Enfants de la Planète

 Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette

  Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

Criminels capitalistes,

Pas solidaires pour un sou!

Nos récoltes sont détruites par vous!

Vous jouez un jeu militariste!

Finies, mortelles affaires,

Finie aussi la guerre!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

Ensemble pour la terre!

 

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette

Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

Impuissants capitalistes,

     Fini de vous moquer de tout!

Des bombes vous larguez sur nous,

„Pour la paix“, parole de fumistes!

Finies, usines de guerre,

C‘est nous les milliardaires

D‘amour, de joie, tous solidaires!

Ensemble pour la terre!

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette

Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

               Insensés capitalistes,

Vous étouffez sous vos sous!

Imprimant des billets comme des fous,

De la triche vous êtes les spécialistes!

Cessez les faux calculs,

Nous ne sommes plus crédules!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

Ensemble pour la terre!

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette,

Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

Au lieu de vos armes fatales,

Construisons de nouveaux lycées,

Théâtres, stades  et  musées,

S'instruire vaut mieux que tomber sous les balles!

Embrassons-nous mes frères,

La paix il nous faut faire!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

Ensemble pour la terre!

 

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette,

Et les paradis fiscaux aussi!

Et les paradis fiscaux aussi

Chefs d'entreprises, fabricants d'armes,

Vous amassez des fortunes!

A vous l'aisance, à vous les thunes,

Pour les autres, la destruction, les larmes!

Allons, plus de respect,

Faisons enfin la paix!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

Ensemble pour la terre!

 

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette

Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

Cachez-vous dans vos forteresses,

Vous n‘avez plus très fière allure,

La confiance fait tomber les murs,

Car l‘amour c‘est ça la vraie  richesse!

 Embrassons-nous mes frères,

Et pardonnons nos pères!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

Ensemble pour la terre!

 

Allons enfants de la planète,

Voici la fin des tyrannies!

Tous les comptes trafiqués on les jette

Et les paradis fiscaux aussi,

Et les paradis fiscaux aussi!

 

Courage, citoyens,

Forgeons un beau destin!

Changeons, changeons,

Tous solidaires,

                                                 Ensemble pour la terre!

  (ou: Avec tout l‘univers! )

 

Autre texte

Quel aveu d‘impuissance, toutes ces armes!  Quelle incompétence toute cette violence!

 C‘est facile de fabriquer des armes,

Construire des écoles serait plus utile!

Intimider les gens  c‘est facile,

Parler avec eux serait plus utile!

Larguer des bombes sur les gens c‘est facile,

Construire des logements serait plus utile!

 Insulter ses voisins c‘est facile,

Boire un verre avec eux serait plus utile!

Faire marcher au pas c‘est facile,

Apprendre le contrôle de soi serait plus utile!

Matraquer les étudiants c‘est facile,

Leur enseigner à réfléchir serait plus utile!

Envahir un pays c‘est facile,

Apprendre sa langue et communiquer serait plus utile!

Armer des affamés c‘est facile,

Enseigner par l‘exemple la fraternité serait plus utile!

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Mise à jour : 18aout2016/ RR